Tassilis
Les aléas de la géopolitique nous ont « privé de désert » depuis nombre d’années, en particulier de Sahara, plus fréquenté par les djihadistes que par les amoureux de la marche. Une frustration qui trouve un dérivatif par un retour sur des images peut-être vieilles de 10 ans, mais qui recèlent des trésors de souvenirs, de sensations et d’émotions. Découverte d’images négligées au moment du premier tirage, ou jamais exploitées pour des problèmes de qualité. Les outils dont disposent maintenant le photographe permettent des prouesses pour corriger et restaurer ces images, en particulier les images argentiques qui, après scan du négatif, peuvent être exploitées avec toutes les ressources du numérique. Le tout avec l’ambition d’imprégner ce noir et blanc de la somptueuse lumière du matin et de traduire au mieux le sable sensuel et le grès oxydé (parfois caparaçonné d’écailles minérales). Et surtout rendre compte, à ma manière, de la quiétude éprouvée en ces lieux, de la rassurante plénitude liée au fait que, quelque soit la direction où l’on porte le regard, on est assuré d’y trouver douceur et beauté.
Une autre manière de voyager… avec jubilation et ravissement!…
« TASSILIS », un album en préparation.